Glossaire pour mieux comprendre les gangs



Je vous propose un petit glossaire pour mieux comprendre l'univers du monde du crime japonais. En espérant que celui-ci permettra aux lecteurs et fans du blog de mieux comprendre le milieu nippon :


Bakuto : joueur. Un des trois type de gangster historique avec les tekiya et les gurentai.
Boryokudan : littéralement, groupes de violences. Utilisé par la police japonaise pour désigner les yakuzas.
Bosozoku : gangs de motocyclettes et de voitures gonflées.
Daigashi : sous-chef d’un syndicat yakuza.
Genyosha : société de l’Océan noir, premier groupe ultranationaliste moderne du Japon, fondé en 1881. A l’origine de la fusion entre les gangsters et les extrêmistes de droite.
Giri : dette ou obligation.
Gumi : suffixe signifiant association, compagnie ou gang, couramment utilisés par les groupes de yakuzas et les entreprises de construction.
Gurentai : bandit ou voyou. Il s’agit des impitoyables gangsters qui envahirent les marchés noirs du Japon de l’après-guerre.
Ikka : nom d’une famille ou d’une maison, utilisé comme suffixe après le nom du gang.
Inagawa-kai : quatrième syndicat du Japon, dirigé par le puissant Kakuji Inagawa et basé dans la région de Tokyo et Yokohama. L’Inagawa-kai fut l’un des premiers syndicats à s’aventurer à l’étranger.
Jiageya : branche d’activité dominée par les yakuzas qui consiste à expulser les locataires ou les propriétaires récalcitrants.
Jikenya : littéralement « spécialiste des incidents ». Il s’agit d’associés des yakuzas qui ont pour tâche de régler tous les conflits, depuis l’accident de la circulation aux différents portant sur un contrat.
Kai : suffixe signifiant association ou société, souvent utilisé dans les noms des gangs.
Kakuseizai : méthamphétamine. Drogue préférée des Japonais.
Kanto-kai :  rêve de Yoshio Kodama d’un milieu unifié constitué en force politique nationale. Coalition de syndicats, originairres pour l’essentiel de la plaine du Kanto, le Kanto-kai se désintégra au bout de quinze mois, en 1965.
Kigyo shatei : société écran utilisée par les yakuzas pour infiltrer le monde des affaires légal.
Kobun : « rôle d’enfant », utilisé en liaison avec Oyabun « rôle de père » pour désigner la relation familiale qui existe à l’intérieur de la plupart des gangs yakuzas.
Kokuryu-kai : la Société du fleuve Amour, également connue sous le nom de société du Dragon noir. Important groupe ultra-nationaliste fondé en 1901 et issu de la société de l’Océan noir.
Mizu shobai : « affaires d’eaux » ou « commerce de l’eau », c'est-à-dire les boîtes de nuit, les bars, les restaurants et les affaires qui en dépendent.
Oyabun : « personnage du père », équivalent du parrain occidental.
Sarakin : usuriers.
Sokaiya : « spécialistes des assemblées générales », les seuls racketteurs financiers du Japon. Professionnels de l’extorsion de fonds, brutes épaisses qui s’attaquaient traditionnellement aux assemblées d’actionnaires, mais dont les activités sont maintenant plus diversifiées et couvrent un large secteur du crime organisé.
Songiriya : « spécialistes des pertes », Il s’agit d’obscurs gangsters procédant à des extorsions de fonds et des occupations des lieux, qui investissent également dans les faillites et les prêts irrécouvrables.
Sumiyoshi-kai : fédération de gangs basée à Tokyo dont les activités s’étendent sur presque tout le Japon et à l’étranger. Deuxième groupe yakuza du pays dont l’organisation rappelle celle de la mafia américaine.
Tekiya : colporteurs, contrôlant les éventails de plein vent. L’un des trois types de gangsters historiques du Japon.
Towa Yuai Jigy Kumiai : association amicale des entreprises d’Extrême-Orient, syndicat criminel yakuza, en grande partie coréen, fondé par Hisayuki Machii. Avec moins de 1000 membres, le groupe demeure l’un des plus actifs outre-mer.
Triades : syndicats chinois du crime organisé. Avec de fortes bases à Hong Kong, Taiwan et la Thaïlande, ces gangs contrôlent le trafic d’héroïne dans tout le sud-est asiatique et constituent peut-être actuellement la plus grande puissance criminelle au monde.  
Yakuza : littéralement « 8-9-3 », le plus mauvais score au jeu de carte hanafuda. Terme traditionnel désignant les gangsters japonais.
Yamaguchi-gumi : le plus important du crime du Japon, comprenant plus de 12000 membres sous la direction de Kazuo Taoka. Après la mort de Taoka en 1981, le syndicat se sépara en deux clans, mais compte encore aujourd’hui quelque 10000 membres. Le syndicat est très actif outre-mer.
Yubisume : rituel actuel chez les yakuzas, qui consiste à se sectionner l’articulation du petit doigt pour réparer une erreur.
Zen Ai Kaigi : la fougueuse coalition de groupes ultranationalistes japonais. Appelé, par plaisanterie, Yakuza Kaigi, en raison de la présence de nombreux gangsters parmi ses membres.

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