tag:blogger.com,1999:blog-70979030648752399622024-02-07T04:46:49.242-08:00La Mafia JaponaiseUn blog consacré aux Yakuzas, ces gangster japonais qui suivent un code d'honneur impitoyable. Venez découvrir l’histoire les secrets et l’influence des gangs nippons dans le monde. Nous vous présenterons les principales familles et leurs différentes activités lucratives. Un guide complet du monde du crime. Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.comBlogger42125tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-59118824880058326582014-11-21T04:45:00.000-08:002014-11-21T04:47:17.477-08:00Les Philippines (2e partie), les réactions face à l’implantation des gangs nippons <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYZmXWzEjHmDYVEvGGGR6UVhhV0QihP1676G-PvaLiLpz4P35CzwzJQz3xVIhs1KpdmqyRjxN-RDN2BU_B6VjnciKCgdvFNAgkpq1k7PCpENTbSFPEgbayqO6NX1PVj_T5QsUpY_iiPPk/s1600/mafia.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYZmXWzEjHmDYVEvGGGR6UVhhV0QihP1676G-PvaLiLpz4P35CzwzJQz3xVIhs1KpdmqyRjxN-RDN2BU_B6VjnciKCgdvFNAgkpq1k7PCpENTbSFPEgbayqO6NX1PVj_T5QsUpY_iiPPk/s1600/mafia.jpg" height="248" width="400" /></a></div>
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Le monde eut l’occasion de se faire une idée du trafic d’arme avec les Philippines lorsque en octobre 1986, une explosion eut lieu à l’arrière d’un avion de la Thai Airways se rendant de Manille à Osaka. La déflagration fit plonger l’appareil de plus de 6500 mètres en quelques minutes, catapultant les passagers à l’intérieur de la cabine. Le pilote réussit à se poser en urgence. Plus de 100 personnes étaient blessées. </div>
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Les enquêteurs découvrirent que le responsable était un membre de Yamaguchi-gumi qui revenait des Philippines avec une grenade à bord. D’après la police, ce dernier s’était enfermé dans les toilettes pour pouvoir dissimuler l’engin d’origine américaine aux douaniers, mais alors que l’avion traversait une zone de turbulences, il l’avait accidentellement dégoupillée. Aux Philippines, les grenades et autres armes du même genre sont disponibles au marché noir et auprès de soldats corrompus. En perquisitionnant les locaux d’un groupe de trafiquants d’armes baptisé la Manila Connection, la police de Manille découvrit des mitrailleuses, des fusils automatiques, 50 pistolets, assez de munitions pour soutenir un siège, et diverses drogues. </div>
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Peu de temps auparavant, le cerveau de la bande, Hiroaki Kumitomo, un yakuza de trente et un ans, avait été retrouvé mort dans une voiture, dans la banlieue de la capitale. La police supposa que ce meurtre était lié à une vente de drogue qui avait mal tourné. Beaucoup d’autres yakuzas ont été retrouvés flottant dans les eaux troubles des rivières de Manille, suite à des dissensions internes ou des conflits avec des partenaires locaux. En réalité, qu’ils soient du bon ou du mauvais côté de la barrière, beaucoup de Philippins ont du mal à supporter la présence des gangsters japonais dans leurs pays. A une époque, des groupes de guérilleros les prenaient même pour cible.
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Parfois, les victimes sont d’innocents Japonais par hasard présents au mauvais endroit au mauvais moment. Pendant des années, les Philippines ont été le théâtre de meurtres sur commande organisés par les Japonais. Entre 1978 et 1981, la police put relier au moins quatre meurtres à des escroqueries à l’assurance. Les malfaiteurs obligeaient d’abord, par intimidation, tel ou tel homme d’affaire à souscrire au Japon en leur faveur d’énormes polices d’assurance sur la vie. Dans un second temps, ils attiraient, sous quelque prétexte, leurs victimes à Manille et, pour 2500 dollars, s’assuraient les services de tueurs à gages philippins qui les liquidaient. Après le quatrième assassinat de touristes japonais, les autorités eurent finalement vent de la combine et, en 1981, la police et l’armée s’emparèrent d’un camp d’entraînement, dans une ville au sud de Manille, où s’exerçaient les tueurs. Huit suspects furent arrêtés, des cibles, des cartouches et un petit lot d’armes de poing saisis.</div>
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Les autorités philippines ont mené des campagnes antiyakuzas au fil des années, ce qui donne une idée de l’ampleur des activités de la pègre japonaise dans ce pays. Des bateaux de contrebande et des denrées ont été saisis, des fugitifs ont été traqués et des gangsters reconduits à la frontière. Entre 1975 et 1983, la police, selon la presse, a arrêté et expulsé 83 yakuzas suspects. En 1990-1991, une autre campagne de répression a permis l’arrestation et l’expulsion d’une douzaine de Yakuzas. Parmi les délits qui leur sont reprochés : trafic de drogue, possession illégale d’armes, dépassement de visa, traite des femmes. Inquiète de l’afflux de ces personnages peu recommandables, en 1991, les autorités établirent le profil type du yakuza ; elles demandèrent aux services de l’immigration de faire attention aux Japonais tatoués, arrogants, ayant les cheveux permanentés, portant des vêtements voyants, des bijoux de prix, et dont le petit doigt était amputé. Cette année-là, plus de cent personnes furent refoulées à la frontière. En une seule journée, les autorités de l’aéroport refusèrent l’entrée à un groupe de seize japonais tatoués, auxquels il manquait une phalange. Mais bientôt, des pressions se firent sentir pour qu’on rouvre les portes aux ressortissants nippons. </div>
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Un nouveau commissaire à l’immigration affirma que ces pratiques étaient contraires aux droits civiques. Beaucoup de représentants des autorités, malheureusement, se préoccupaient plus des pots-de-vin que des libertés civiles. « La corruption est omniprésente », expliqua l’un des chefs de la police de l’immigration, dans l’impossibilité d’accomplir son devoir correctement. « Les inspecteurs et les hauts fonctionnaires acceptent des dessous de table, quant à la police des aéroports, elle se fait de l’argent de poche en escortant les visiteurs jusqu’à la sorite de l’aéroport ». Ces escortes permettent bien sûr d’éviter les inspecteurs de l’immigration.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-10351746707210944962014-10-11T01:04:00.003-07:002014-10-11T01:04:31.934-07:00Les philippines (1ère partie), le lieu de tous les trafics<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDacqFaRU5xxC6owNRdyE5OYImdT-xY4FVwg71aq80zW9rlrPFiCtvOIkO5mfqV3HEJ-fPLUk9K-3RWpF1PylTXyP0DH_XjQ4dZdr0_rb4wOdAhyphenhyphenOq1UEILPpU-BLLZeXZITlem5XY3to/s1600/yakuzas.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDacqFaRU5xxC6owNRdyE5OYImdT-xY4FVwg71aq80zW9rlrPFiCtvOIkO5mfqV3HEJ-fPLUk9K-3RWpF1PylTXyP0DH_XjQ4dZdr0_rb4wOdAhyphenhyphenOq1UEILPpU-BLLZeXZITlem5XY3to/s1600/yakuzas.jpg" height="265" width="400" /></a></div>
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Attirés par le marché du tourisme sexuel dans les années 1970, les yakuzas se sont installés aux Philippines où ils ont établi une sorte de résidence secondaire sous les tropiques. Les îles sont devenues pour leurs opérations internationales un centre qui vient en deuxième position après la Corée. L’endroit convient particulièrement aux yakuzas les plus jeunes et les plus dynamiques. Autrefois colonie américaine, les Philippines sont un archipel humide, brumeux et chaud de quelque 7000 îles, dont la métropole de Manille, avec ses dix millions d’habitants, constitue le centre. L’usage de l’anglais est très répandu et l’économie perpétuellement chancelante favorise les détenteurs de ces monnaies fortes que sont le yen et le dollar. </div>
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Reprenant aux Philippines quelques unes des tactiques qui leur ont si bien réussi au Japon, les yakuzas ont établis d’importants contacts politiques auprès de ceux qui gouvernent les 66 millions de Philippins. Profitant de la corruption qui est presque générale dans l’archipel, les gangs ont acheté de fructueuses et permanentes relations avec les hommes d’affaires et les bureaucrates locaux. Grâce à des « dons » judicieux, les yakuzas les plus entreprenants se sont épargné la prison aussi bien que l’extradition, ont consolidé maintes affaires douteuses et obtenu la neutralité bienveillante des douanes chaque fois que nécessaire.</div>
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Dans les années 1980, selon un rapport confidentiel des services américains de répression du trafic de drogue, certains chefs du Yamaguchi-gumi, de l’Inagawa-kai et du Sumiyoshi-kai ont ouvert de Splendides bureaux dans le quartier de Makati, le Wall Street de Manille. Ensemble de gratte-ciel, de vastes avenues, d’hôtels internationaux, Makati s’élève à la frontière de certains des pires bidonvilles de la capitale et constitue un endroit idéal pour l’établissement des firmes d’import-export et agences de voyage dont les yakuzas aiment à se faire des façades. D’autres gangs yakuzas ont également pris pied aux Philippines. Selon la presse, le syndicat coréen de Hisayuki Machii a acquis « des droits d’exploitation sur les récifs coralliens » du pays. Mais les investissements les plus importants ont été effectués dans le quartier d’Ermita, centre minable des trafics sexuels aux Philippines.</div>
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Au début des années 80, les journaux de Manille étaient pleins de reportages sensationnels sur les activités des yakuzas. Dans le même temps, la police de Manille obtenait les aveux d’un résident yakuza, selon lesquels plusieurs centaines de ses confrères s’activaient en permanence aux Philippines. En 1988, d’après un membre du gouvernement philippin, une centaine de yakuzas sévissaient dans le pays, essentiellement dans la région de Manille.</div>
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En liaison avec les gangs philippins dont l’organisation se perfectionnait, les yakuzas étendirent leurs activités au jeu, à la fraude, au blanchiment d’argent sale. Mais en deuxième position par ordre d’importance après le commerce du sexe, c’est la contrebande qui, aux Philippines, intéresse les gangs japonais. Avec ses milliers d’îles, dont la plupart sont encore peu développées, l’archipel offre une base idéale pour l’implantation des laboratoires clandestins de métamphétamines, qui dégagent des odeurs nauséabondes.</div>
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Les Philippines présentent de nombreuses possibilités de racket pour les Yakuzas. Un gangster de Kobe, Kikyoki Ouki, a avoué que grâce à un calibre 38 et à sa bonne connaissance du tagal, il s’était fait passer pour un agent des services de l’immigration afin de racketter des investisseurs japonais à Manille. La contrefaçon est également l’un des points forts de la pègre locale. Au Japon, la police a saisi des permis de conduire internationaux, des tampons de certificats utilisés par le gouvernement, et des billets de cent yens fabriqués aux Philippines. Mais l’île de Cébu présente encore d’autres attraits, grâce à ses stations de vacances et ses vols directs pour le Japon. Là-bas les Yakuzas peuvent non seulement acheter des armes et des femmes, mais aussi se reposer et se détendre. Au début des années 90, ils étaient si nombreux à fréquenter l’île qu’ils furent accuser de vouloir relancer le tourisme sexuel.</div>
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Les Philippines constituent aussi, et cela est peut-être encore plus intéressant pour les Japonais, un important marché d’armes de poing ; il est très facile de s’en procurer, tandis qu’elles sont illégales au Japon. Ainsi, ce pays qui vend des milliers d’armes aux Japonais est devenu l’un des principaux fournisseurs des yakuzas. L’argent de la pègre nippone a même permis une industrie artisanale d’armurerie de se développer autour de la ville côtière de Danao, sur l’île centrale de Cebu. Au moins 5000 artisans de la région confectionnent des copies bon marché de Magnum, d’Uzi, de Colt et de Beretta. Leur premier débouché est le marché intérieur : leurs clients sont des communistes, des rebelles musulmans, des seigneurs de la guerre locaux et des escrocs de diverses tendances. Mais les Yakuzas sont des acheteurs réguliers. En 1988, le syndicat de Kyoto Aizu Kotetsu recruta même cinq armuriers philippins qui montèrent un atelier clandestin au Japon. Il fallut deux ans pour que la police japonaise effectue un raid et mette fin à leurs activités. Le groupe avait cependant réussi à produire 160 armes, permettant au syndicat de réaliser un profit de 600 000 dollars.</div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-56095270214545343352014-05-01T04:44:00.002-07:002014-05-01T04:44:22.169-07:00Des années 30 à la fin de la seconde guerre mondiale<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwBS1eQcYb-pAm8lfHynzrz6Ff0sC0HR1CoJ3LXh58EC3mFklNfuVr6-B_ROyAX7tMT7Y3UYpsUN9alJa-O-NwRDZFhKsAs9O0it7AcZvR7s0Yg6RJRrPXM41hc9C-81Kc38W-oC88fqc/s1600/yakuzas.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwBS1eQcYb-pAm8lfHynzrz6Ff0sC0HR1CoJ3LXh58EC3mFklNfuVr6-B_ROyAX7tMT7Y3UYpsUN9alJa-O-NwRDZFhKsAs9O0it7AcZvR7s0Yg6RJRrPXM41hc9C-81Kc38W-oC88fqc/s1600/yakuzas.jpg" height="170" width="400" /></a></div>
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Les années 30 furent un véritable âge d’or pour les Yakuzas. Au Japon, la guerre de conquête en Asie permettait d’étendre l’assise financière des bandes, qui profitaient pleinement de cet afflux d’argent exceptionnel. Les Yakuzas prirent ainsi le contrôle des ports. A Kobe par exemple, ils constituèrent des équipes de bons à rien dont ils vendaient le travail très au-dessus des tarifs réguliers à des entreprises portuaires en quête de manœuvres dociles. Ce trafic était si lucratif qu’il entraîna certains oyabun dans d’inexpiables batailles. A Kobe, la bande qui en sortit victorieuse fut le Yamaguchi-gumi, sous l’efficace commandement de Kazuo Taoka. </div>
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En Asie, ils coopérèrent avec les militaires en s’installant en Chine et en Mandchourie durant l’invasion des années 30. Ils participèrent ainsi au programme de « développement agricole ». Pour les bandes japonaises, l’exploitation de la riche Mandchourie était celle de tous les Chinois. Selon un universitaire, ce fut « l’apogée des yakuzas, un retour au bon vieux temps de la féodalité ». L’une des activités les plus attrayantes aux yeux de ces bandits était leur participation aux activités du monopole de l’opium qui avait pour double fonction de procurer des ressources au pouvoir japonais et d’affaiblir par la drogue la résistance chinoise. Les japonais ne faisaient en cela que tirer les leçons de l’expérience britannique, antérieure d’un siècle. D’après les militaires japonais, la politique de « narcotisation » de la Chine leur rapportait 300 millions de dollars par an. Les sommes non utilisées pour l’achat des consciences allaient au développement industriel des terres occupées. </div>
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Le bombardement de Pearl Harbor devait bouleverser la situation confortable des yakuzas. Avec l’ouverture de la guerre à l’Ouest, les relations privilégiées du gouvernement japonais avec l’extrême droite et les yakuzas furent brutalement interrompues. Le cabinet de guerre ayant satisfait tous les souhaits de la grande industrie et de l’armée n’avait plus besoin de ces forces d’appoint qu’étaient les groupes d’extrême droite et les organisations criminelles. Les extrémistes les plus hauts placés rallièrent le gouvernement ou furent incarcérés. De même, les yakuzas endossèrent l’uniforme ou moisirent en prison. Kazuo Taoka fut de ces derniers. Il passa la guerre dans une cellule, à lire la vie de Toyama et les exploits de la société de l’Océan noir.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-60243397904483236732014-02-08T08:19:00.001-08:002014-03-29T14:28:22.270-07:00Glossaire pour mieux comprendre les gangs<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGMYVyHIkGVdeVjzsPit2vHijDfHeIzWrYccEAEt4ji-2ANO633yaO0zcwLbmrj6XWSBwBCwTueFi2r8L6HS8NbwwGexYHdes48OGUedN4hdf7Y5k5Wrtg42vZUqz1UaUt0n6MjV8fU8k/s1600/gang+yakuza.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="background-color: #444444; color: white;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGMYVyHIkGVdeVjzsPit2vHijDfHeIzWrYccEAEt4ji-2ANO633yaO0zcwLbmrj6XWSBwBCwTueFi2r8L6HS8NbwwGexYHdes48OGUedN4hdf7Y5k5Wrtg42vZUqz1UaUt0n6MjV8fU8k/s1600/gang+yakuza.jpg" height="266" width="400" /></span></a></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Je vous propose un petit glossaire pour mieux comprendre l'univers du monde du crime japonais. En espérant que celui-ci permettra aux lecteurs et fans du blog de mieux comprendre le milieu nippon :</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Bakuto : joueur. Un des trois type de gangster historique avec les tekiya et les gurentai.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Boryokudan : littéralement, groupes de violences. Utilisé par la police japonaise pour désigner les yakuzas.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Bosozoku : gangs de motocyclettes et de voitures gonflées.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Daigashi : sous-chef d’un syndicat yakuza.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Genyosha : société de l’Océan noir, premier groupe ultranationaliste moderne du Japon, fondé en <u></u>1881. A<u></u> l’origine de la fusion entre les gangsters et les extrêmistes de droite.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Giri : dette ou obligation.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Gumi : suffixe signifiant association, compagnie ou gang, couramment utilisés par les groupes de yakuzas et les entreprises de construction.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Gurentai : bandit ou voyou. Il s’agit des impitoyables gangsters qui envahirent les marchés noirs du Japon de l’après-guerre.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Ikka : nom d’une famille ou d’une maison, utilisé comme suffixe après le nom du gang.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Inagawa-kai : quatrième syndicat du Japon, dirigé par le puissant Kakuji Inagawa et basé dans la région de Tokyo et Yokohama. L’Inagawa-kai fut l’un des premiers syndicats à s’aventurer à l’étranger.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Jiageya : branche d’activité dominée par les yakuzas qui consiste à expulser les locataires ou les propriétaires récalcitrants.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Jikenya : littéralement « spécialiste des incidents ». Il s’agit d’associés des yakuzas qui ont pour tâche de régler tous les conflits, depuis l’accident de la circulation aux différents portant sur un contrat.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Kai : suffixe signifiant association ou société, souvent utilisé dans les noms des gangs.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Kakuseizai : méthamphétamine. Drogue préférée des Japonais.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Kanto-kai : rêve de Yoshio Kodama d’un milieu unifié constitué en force politique nationale. Coalition de syndicats, originairres pour l’essentiel de la plaine du Kanto, le Kanto-kai se désintégra au bout de quinze mois, en 1965.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Kigyo shatei : société écran utilisée par les yakuzas pour infiltrer le monde des affaires légal.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Kobun : « rôle d’enfant », utilisé en liaison avec Oyabun « rôle de père » pour désigner la relation familiale qui existe à l’intérieur de la plupart des gangs yakuzas.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Kokuryu-kai : <u></u>la Société<u></u> du fleuve Amour, également connue sous le nom de société du Dragon noir. Important groupe ultra-nationaliste fondé en 1901 et issu de la société de l’Océan noir.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Mizu shobai : « affaires d’eaux » ou « commerce de l’eau », c'est-à-dire les boîtes de nuit, les bars, les restaurants et les affaires qui en dépendent.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Oyabun : « personnage du père », équivalent du parrain occidental.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Sarakin : usuriers.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Sokaiya : « spécialistes des assemblées générales », les seuls racketteurs financiers du Japon. Professionnels de l’extorsion de fonds, brutes épaisses qui s’attaquaient traditionnellement aux assemblées d’actionnaires, mais dont les activités sont maintenant plus diversifiées et couvrent un large secteur du crime organisé.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Songiriya : « spécialistes des pertes », Il s’agit d’obscurs gangsters procédant à des extorsions de fonds et des occupations des lieux, qui investissent également dans les faillites et les prêts irrécouvrables.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Sumiyoshi-kai : fédération de gangs basée à Tokyo dont les activités s’étendent sur presque tout le Japon et à l’étranger. Deuxième groupe yakuza du pays dont l’organisation rappelle celle de la mafia américaine.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Tekiya : colporteurs, contrôlant les éventails de plein vent. L’un des trois types de gangsters historiques du Japon.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Towa Yuai Jigy Kumiai : association amicale des entreprises d’Extrême-Orient, syndicat criminel yakuza, en grande partie coréen, fondé par Hisayuki Machii. Avec moins de 1000 membres, le groupe demeure l’un des plus actifs outre-mer.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: x-small;">Triades : syndicats chinois du crime organisé. Avec de fortes bases à Hong Kong, Taiwan et <u></u>la Thaïlande<u></u>, ces gangs contrôlent le trafic d’héroïne dans tout le sud-est asiatique et constituent peut-être actuellement la plus grande puissance criminelle au monde. <u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Yakuza : littéralement « 8-9-3 », le plus mauvais score au jeu de carte hanafuda. Terme traditionnel désignant les gangsters japonais.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Yamaguchi-gumi : le plus important du crime du Japon, comprenant plus de 12000 membres sous la direction de Kazuo Taoka. Après la mort de Taoka en 1981, le syndicat se sépara en deux clans, mais compte encore aujourd’hui quelque 10000 membres. Le syndicat est très actif outre-mer.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Yubisume : rituel actuel chez les yakuzas, qui consiste à se sectionner l’articulation du petit doigt pour réparer une erreur.<u></u><u></u></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="background-color: #444444; color: white; font-size: 10pt;">Zen Ai Kaigi : la fougueuse coalition de groupes ultranationalistes japonais. Appelé, par plaisanterie, Yakuza Kaigi, en raison de la présence de nombreux gangsters parmi ses membres.</span></span></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-82645653668114651802013-09-21T09:43:00.004-07:002013-09-21T09:43:33.039-07:00Les Yakuzas en Amérique latine<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs9VBRemfqo21CT2iZtVrEjPaJkitvdMdhCM-QRKiFj3vIPrTU-Ctq5lqmtSRbtBbYNqxiIZQxdr4d_0zVfx-xSXdSezxQWzgg18cht2f9K5xUKsfdnYBtJHeZbm15lDVi-CU0Svo21-Y/s1600/gang+japonais.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="238" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs9VBRemfqo21CT2iZtVrEjPaJkitvdMdhCM-QRKiFj3vIPrTU-Ctq5lqmtSRbtBbYNqxiIZQxdr4d_0zVfx-xSXdSezxQWzgg18cht2f9K5xUKsfdnYBtJHeZbm15lDVi-CU0Svo21-Y/s400/gang+japonais.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
En dehors de l’implantation massive des Japonais au Brésil (voir mon article précédent sur le sujet), 80000 autres Japonais résident au Pérou, 30000 en Argentine et 10000 en Bolivie. La communauté d’origine japonaise aujourd’hui établie en Amérique du Sud est estimée à un million de personnes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les Yakuzas ont semé le trouble en Amérique latine avec notamment le trafic des femmes. Les recruteurs d’hôtesses et de prostituées ont attiré au Japon des Mexicaines et des Brésiliennes. En 1996, comme cela s’est déjà produit ailleurs, les autorités mexicaines annoncèrent qu’elles avaient démantelé un réseau de traite de femmes opérant depuis dix ans. Comme à leur habitude, des agents recruteurs nippons avaient ouvert des bureaux pour recruter des « animatrices » : ils avaient ainsi expédiés au Japon 3000 femmes, censés aller servir d’hôtesses dans les boites de nuit. L’un de ces yakuzas, au moment de son arrestation par la police mexicaine, avait sur lui une liste de 1200 femmes. Au début des années 1990, un autre groupe basé à San José, au Costa Rica, réussit à recruter plus de 100 femmes non seulement issues d’Amérique latine, mais aussi du Canada et d’Allemagne.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La région est par ailleurs productrice d’armes. On sait que les yakuzas travaillent avec l’Argentine, la Bolivie, le Panama pour ce genre de trafic. Les yakuzas ont par ailleurs tissés des liens avec les cartels colombiens de la cocaïne, bien que cette drogue ne connaisse pas un grand succès dans l’archipel nippon. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Des sommes colossales ont été investies en Amérique du Sud par la pègre nippone mais à la différence d’autres région du monde, il semble que l’opacité de ces dernières et la complicité de certaines autorités locales permettent aux yakuzas de faire fructifier leurs affaires dans une relative discrétion. On sait par exemple que le keiza yakuza Susumu Ishii donna en 1989 360000 dollars en liquide au président Noriega. L’un des appuis du parrain de l’Inagawa-kai, Aoki construction, aurait également versé 4 millions de dollars de pots-de-vin à Noriega.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qui est certains c’est que la corruption et les trafics, qui sont monnaies courantes en Amérique du Sud ; ainsi que les possibilités qu’offre cet immense territoire attire depuis de nombreuses années l’appétit des gangsters nippons…et que cela n’est pas près de s’arrêter.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-39523941680389201562013-08-14T00:21:00.002-07:002013-08-14T00:21:54.738-07:00La mafia japonaise au Brésil<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-s_I9-dcusybN2HVzsINr45apcDuEpkIg4lI3_KMuPsQpDO5l4eZj8BSRDUt4ao-cCgxj4584Z3uXjF_Hl1wNH6MWzcdJFXfvwVkL3AzZd7Tf9ChZEjRz9pbS2BI08707hFDbjlnDy1M/s1600/yakuza.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="276" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-s_I9-dcusybN2HVzsINr45apcDuEpkIg4lI3_KMuPsQpDO5l4eZj8BSRDUt4ao-cCgxj4584Z3uXjF_Hl1wNH6MWzcdJFXfvwVkL3AzZd7Tf9ChZEjRz9pbS2BI08707hFDbjlnDy1M/s400/yakuza.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Comme les Chinois, les Yakuzas tendent à s’implanter dans les pays où leurs compatriotes sont déjà installés en nombre. L’Amérique latine, et en particulier le Brésil, n’échappent pas à cette règle.
Les Japonais ont commencé à émigrer au Brésil en grand nombre à partir des années 1930, où beaucoup d’entre eux s’y sont rendus pour travailler la terre. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, une imposante vague d’immigrants est venue grossir leurs effectifs, en majorité composée d’anciens soldats qui, une fois rapatriés au Japon, après avoir fait la guerre outre-mer, se sont empressés de quitter leur pays natal ravagé pour vivre ailleurs une nouvelle vie.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Plus des trois quarts des japonais vivant en Amérique du Sud se sont installés au Brésil, où ils forment la deuxième communauté japonaise du monde après le Japon. C’est leur importance au Brésil qui a fait de ce pays le troisième centre d’investissement japonais dans le monde et qui a provoqué la constitution d’une pègre spécifique, indigène et d’importation.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La criminalité au Brésil pourrait se passer des yakuzas. Le trafic de cocaïne, en provenance de la Bolivie et du Pérou voisins, ne cesse d’y augmenter, soutenu par d’actifs associés de la mafia italienne et par les marginaux des très nombreuses communautés ethniques du pays. Les yakuzas se sont fait leur place au coeur même de la communauté japonaise dans les quartiers de Liberdade, dans l’immense ville de Sao Paulo. Quelques 250 000 Japonais y sont installés, entassés dans une vingtaine de pâtés de maison de cette cité de plus de 17 millions d’habitants.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce n’est que vers la fin des années 1970 que les yakuzas ont commencé à faire parler d’eux au Brésil, lorsque éclata à Liberdade, entre gangs japonais et coréens, les violences qui couvaient depuis longtemps. La communauté japonaise les appelle gurentai ou voyous. Ces jeunes gangsters ne se coupent pas les doigts et ne se font pas tatouer. Mais nombreux sont ceux qui ont conservé des liens, au Japon, avec les yakuzas. En association avec des yakuzas à l’étranger, ils ont monté des affaires commerciales qui leur servent de façades : restaurants, bars, sociétés d’import-export, commerces de fleurs. Il font beaucoup de contrebande : marchandises brésiliennes vers l’extérieur, et marchandises japonaises (surtout des appareils électroniques, dont l’importation est strictement réglementée) vers l’intérieur. Dans la zone de Liberdade, ils contrôlent le jeu, la drogue, la prostitution et la protection forcée. Selon d’autres rapports, les yakuzas brésiliens se seraient lancés dans les distributeurs automatiques et les machines à sous, ainsi que dans la construction.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le trafic d’armes est florissant. En 1990, les associés des yakuzas firent entrer plus de 1000 armes et 10000 cartouches d’origine brésilienne à bord de thoniers en provenance du Cap en Afrique du Sud. La plupart de ces armes furent vendues aux principaux syndicats du crime. Elles servirent dans les entreprises criminelles parmi les plus spectaculaires que l’on ait vues au Japon. Il y eut par exemple la tentative de vol d’un camion blindé en 1992 ou encore la tentative d’assassinat du vice-président du PLD, Shin Kanemaru, orchestrée la même année par une faction d’extrême droite.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les yakuzas firent encore la une des journaux en 1979 au Brésil, lorsque la police identifia deux gangsters impliqués dans une affaire de meurtres en escroquerie à l’assurance-vie. Les deux hommes s’enfuirent d’abord à Taiwan, puis au Paraguay et à Sao Paulo. Ils revinrent ensuite dans la ville d’Araguaia, aux abords de Brasilia, et trouvèrent la mort au cours d’une fusillade avec des agents fédéraux. Mais c’est dans les années 1980 que les relations entre les yakuzas et leurs cousins brésiliens prirent leur essor. A l’époque, manquant de main-d’œuvre, le Japon fit en effet venir 100 000 travailleurs de ce pays. 70 agences de recrutement ouvrirent leurs portes, essayant d’attirer des hommes nippo-brésiliens et des femmes de toutes origines. Comme le marché des armes et de la drogue, l’industrie du sexe prit son essor. La police brésilienne fut abasourdie lorsqu’en 1994 elle découvrit un authentique parrain du Yamaguchi-gumi en fuite au fin fond de l’Etat de Parana, au sud du pays. Affichant la panoplie complète du parfait yakuza (petit doigt amputé, le corps entièrement tatoué), l’oyabun était soupçonné au Japon de trafic de cocaïnes, de prostituées et d’émigrants clandestins, ainsi que de blanchiment d’argent par le biais de transactions immobilières.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Si les yakuzas se sont fait plus discrets ces dernières années, nul doute que les yakuzas vont essayer de tirer partie de la manne que va provoquer les jeux olympiques d’été au Brésil en 2016.</div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-8486917373730748352013-04-07T05:52:00.002-07:002013-04-07T05:52:45.247-07:00Qu'est ce qu'un Yakuza ?<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqvLYH3Jghac2BtEPSMkWO9la4kFSHvZ1OkjD635E6ary2JDhV7dRMS5Grl664YSpLBtxvan9I1d_XeCLW-O0IHqsqSwuTWiKNYcH12af17DifZ8aFJEyHHhzkow0MGeFgiM5xz5Q0UIs/s1600/gang.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqvLYH3Jghac2BtEPSMkWO9la4kFSHvZ1OkjD635E6ary2JDhV7dRMS5Grl664YSpLBtxvan9I1d_XeCLW-O0IHqsqSwuTWiKNYcH12af17DifZ8aFJEyHHhzkow0MGeFgiM5xz5Q0UIs/s400/gang.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
Les Yakuzas fascinent et révulsent l’imaginaire des occidentaux. Loin des
images d’épinales, nous allons vous faire découvrir leur univers.<br /><br />Le
mot yakuza, également connu sous le nom de gokudō, désigne le membre
d'un groupe du crime organisé au Japon, exclusivement masculin, ou par
extension n'importe quel voyou japonais.<br /><br />Les yakuzas sont
représentés par quatre principaux syndicats, présents sur tout
l'archipel, et possèdent également des ramifications dans la zone
Pacifique, et même en Allemagne et aux États-Unis. Ils seraient plus de
87.000.<br /><br />Dans la terminologie légale japonaise, les organisations
de yakuza sont appelées Bōryokudan , littéralement « groupe violent ».
Les yakuzas considèrent ce terme comme une insulte, car il s'applique à
n'importe quel criminel violent. Dans la presse occidentale, on les
identifie parfois à la « Mafia japonaise », par analogie avec d'autres
groupes du crime organisé, comme la mafia sicilienne.<br /><br />Bien que
l’origine des organisations remonte probablement au XVe siècle,
l’origine du mot « yakuza » est plus récente. Elle est tiré d'une
combinaison perdante du jeu de cartes japonais appelé Oicho-Kabu, proche
du Baccara, qui est joué avec des cartes. À la fin d'une partie, les
valeurs des cartes sont additionnées et l'unité de la somme représente
le score du joueur. Le but du jeu est de s'approcher le plus de 19.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-32136719184566901532013-03-16T03:05:00.004-07:002013-04-07T05:54:51.031-07:00Yakuza Busting Girls: final death ride battle<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5zu8TBFBpdgTxwmnLzsUmN2JJnsNY0sO3AblJlQnPjEpAWgNhyphenhyphenN1_qChdrsKco_I6r7fNX9MvvhRy2-R0hDC7w6wgnLS-c27JM3eVjdKV7Ql_DdAiNWvfzNnATN7s5Fbj4V-Qr3Di3CE/s1600/yakuza+girls.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="217" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5zu8TBFBpdgTxwmnLzsUmN2JJnsNY0sO3AblJlQnPjEpAWgNhyphenhyphenN1_qChdrsKco_I6r7fNX9MvvhRy2-R0hDC7w6wgnLS-c27JM3eVjdKV7Ql_DdAiNWvfzNnATN7s5Fbj4V-Qr3Di3CE/s400/yakuza+girls.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce film de Kazushi Nakadaira datant de 2010 est la suite de Yakuza Busting Girls: Duel in Hell. Dans Yakuza busting girls : final death ride battle, Asami retourne dans sa ville natale après trois ans d'entraînement intensif pour devenir un chasseur de yakuza. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Elle décide de rendre visite à son vieux maître, Inokuma (Sakichi Sato), qui gère un bar. Cependant, elle ne trouve que des ruines. Les yakuzas locaux ont transformés l'ancien bar en une maison de jeux de hasard et prétendent tenir toute la zone avec l'aide d'un tueur de sang-froid nommé Akira (Hitomi Miwa). Akira est implacable, et utilise des tactiques cruelles. Voici la bande-annonce du film, un petit chef-d’œuvre du genre :</div>
<div style="text-align: center;">
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/zdKc3ONM_xQ" width="460"></iframe>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-39340796207318131052013-02-10T03:39:00.003-08:002013-04-07T05:55:01.710-07:00Yakuza Busting Girls : Duel in Hell<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2ovvtwJCpEzRwcCAByLDjo7hzyv9FBbJWqVPAerx-9EaDzTU4TaSrfa7N4nLl_XiA3MHFKwgHX5zf5G_jrICEq9u9LGUOxcvbzHa9NL8kIuhTGrIbV-xJoA7NzdZ_v5wBTyPV_sfLRxM/s1600/Yakuza+Hunters.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2ovvtwJCpEzRwcCAByLDjo7hzyv9FBbJWqVPAerx-9EaDzTU4TaSrfa7N4nLl_XiA3MHFKwgHX5zf5G_jrICEq9u9LGUOxcvbzHa9NL8kIuhTGrIbV-xJoA7NzdZ_v5wBTyPV_sfLRxM/s400/Yakuza+Hunters.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Yakuza Busting Girls : Duel in Hell est un excellent film japonais de Shinichi Okuda datant de 2010. Duel en enfer raconte comment Asami l'héroïne principale de ce film, renaît de ses cendres suite à une tentative d'assassinat. Elle traverse le désert nue en portant sa croix funéraire à la recherche de Django (Rena Komine), son ancien ami qui l'a trahie.</div>
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Asami finit par retrouver son ancien gang composé de Sukeban (gang de filles). Elles lancent ensemble une campagne vengeresse remplie d'effusion de sang contre Junko et ses yakuzas. Le film rappelle beaucoup le style des films japonais des années 80 du genre. Voici la bande-annonce du film :</div>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/6OHDht4Futs" width="460"></iframe></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-20187172742749010882013-01-06T05:23:00.004-08:002013-04-07T05:55:16.770-07:00La guerre des gangs fait rage<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgewXs9v2IC2jn7xUq6BfVt-zFMJHfzhGAwGm4vK6IldoVCU-Ja6mPecx32H73Pq2JdSGv1XMFtNBJ_tLxqF5Nt1LnlwaSz4uLwsjnln8U3qUY12pLxba5Tb689sUPqELNkcRgJZdweCYo/s1600/yakuza+attack.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgewXs9v2IC2jn7xUq6BfVt-zFMJHfzhGAwGm4vK6IldoVCU-Ja6mPecx32H73Pq2JdSGv1XMFtNBJ_tLxqF5Nt1LnlwaSz4uLwsjnln8U3qUY12pLxba5Tb689sUPqELNkcRgJZdweCYo/s400/yakuza+attack.jpg" width="400" /></a></div>
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La trêve des confiseurs n'a pas eu lieu entre les gangs yakuza...la police de la préfecture de Fukuoka au Japon a révélée que le 20 décembre dernier une grenade a explosé dans le quartier général du gang yakuza Dojin-kai. Selon les enquêteurs l'explosif a été jeté dans le bâtiment par un gang rival, connu sous le nom de Kyushu Seido-kai, en raison d'un litige en cours L'explosion a eu lieu vers 20 heures 50, et a envoyé des éclats et des débris dans toutes les directions, causant des dommages à l'intérieur et l'extérieur du bâtiment. La police a installée un périmètre de sécurité devant le bâtiment.<br />
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Alors que deux membres de gangs étaient à l'intérieur au moment de l'explosion, un bâtiment de deux étages en béton, personne n'a été blessé. Quatre voitures garées et volets coulissants en dehors subi des dommages mineurs. La querelle entre le Kyushu Seido-kai-kai et Dojin est en cours depuis plusieurs années, mais au lieu de fusils et de couteaux habituellement utilisés dans des meurtres, les explosifs dangereux se sont substitués, causant des dommages collatéraux et faisant monter l'escalade de la violence. En Août 2012 il y a eu une attaque à la grenade similaire sur le siège du Dojin-kai, et cela a été suivi en septembre par une attaque sur un bâtiment appartenant à l'ex-épouse d'un membre influent du Kyushu Seido-kai frappé avec un cocktail Molotov.<br />
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Les deux groupes yakuza étaient à l'origine une seule faction sous l'autorité de Seijiro Matsuo, mais quand ce dernier a pris sa retraite en 2006, il y a eu une scission. Depuis lors, des crimes violents entre les deux gangs se sont produits dans les préfectures de Fukuoka, Saga, et Kumamoto. Plusieurs assassinats en 2011 de membres de Kyushu Seido-kai sont soupçonnés d'avoir été commis par le Dojin-kai, y compris l'explosion d'une voiture en Avril 2011 qui a tué un chef du gang et son frère dans la ville d'Omuta. La guerre des gangs fait rage dans certaines parties du Japon et n'est pas prête de finir.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-69326511554735211432012-11-03T08:41:00.002-07:002013-04-07T05:55:33.507-07:00Le gouvernement Obama s'attaque aux mafieux japonais<div style="text-align: justify;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdocsBUJNL2U93al1r_liodJ5Exkdj9U49itEiPQhsX6tfxXizPYNSP6mzIoZP-modmNRp2-9UoFzy0q9G4tCaAbJzwqRutBOWLwOHZJ20aqZZh4ijwHX-XlO6EolPV1gKxcbgO8bedSs/s1600/yakuza.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" qea="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdocsBUJNL2U93al1r_liodJ5Exkdj9U49itEiPQhsX6tfxXizPYNSP6mzIoZP-modmNRp2-9UoFzy0q9G4tCaAbJzwqRutBOWLwOHZJ20aqZZh4ijwHX-XlO6EolPV1gKxcbgO8bedSs/s400/yakuza.jpg" width="400" /></a></div>
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L'administration américaine du Président Obama s'attaque aux Yakuza : elle a gelée les avoirs des gangs dans le pays du plus puissant gang yakuza et l'a interdit de faire des affaires aux États-Unis. </div>
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Le département du Trésor américain a annoncé avoir mis en place les mesures en réponse à l'implication croissante des yakuzas dans le traffic de drogue et la traite des êtres humains, la prostitution, le blanchiment d'argent et d'autres activités transfrontalières illégales : ces activités ont apportées des milliards de dollars par an en revenus illégaux. </div>
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Les sanctions ciblent les deux hommes au sommet du syndicat du crime le plus redouté au Japon, le Yamaguchi-gumi : Kenichi Shinoda, 70 ans (en photo), chef du gang, et son second, Kiyoshi Takayama, 64 ans. Shinoda, vient d'être libéré de prison après avoir purgé Avril dernier une peine de six ans pour la possession d'armes à feu. </div>
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Ces mesures font partie des efforts du président Obama pour "cibler les organisations criminelles transnationales et les isoler du système financier mondial", a déclaré dans un communiqué David Cohen, le sous-secrétaire américain pour le terrorisme et le renseignement financier. </div>
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"L'action d'aujourd'hui jette un coup de projecteur sur les principaux membres des organisations criminelles qui se livrent à un large éventail d'infractions graves à travers le monde. Ils utilisent notre système financier, ils utilisent notre système commercial pour pénétrer les marchés". </div>
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"Nous continuerons à travailler avec nos partenaires internationaux afin de cibler ceux qui vivent de la violence, la drogue, le blanchiment d'argent, et l'exploitation des femmes et des enfants." </div>
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Le Yamaguchi-gumi, dont les membres représentent un peu moins de la moitié des 80.000 gangsters du Japon, a été appelé le "Walmart de la pègre", pour sa capacité à écarter les opposants et générer des bénéfices énormes. </div>
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Sous Shinoda, il a établi une présence à Tokyo, loin de son territoire d'origine dans la ville portuaire ouest de Kobe. Il s'est éloigné des sources de revenu traditionnelles dans de nouveaux domaines tels que la finance, la construction, les marchés des valeurs mobilières, et la formation de sociétés écrans avec une présence notable à l'étranger. </div>
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Le département du Trésor a déclaré que Shinoda et Takayama ont été impliqués dans de graves activités criminelles, notamment le trafic d'armes, la prostitution, la traite des êtres humains, le trafic de drogue et blanchiment d'argent : " En tant que dirigeants du syndicat du crime Yamaguchi-gumi, à la fois Shinoda et Takayama jouent un rôle clé dans l'orientation des politiques du syndicat " </div>
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L'offensive américaine a été introduite après Obama a publié un ordre exécutif l'an dernier.Elle coïncide avec de nouvelles tentatives du Japon pour freiner l'influence des yakuza après des années d'acceptation tacite dans leur rôle supposé d'avoir un effet dissuasif contre la délinquance dans les quartiers urbains. </div>
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En dépit de leur rôle de premier plan dans certains secteurs de la société japonaise, l'adhésion de nouveaux membres yakuza est en baisse. En 2010 il y avait 78.600 gangsters enregistrés, soit une baisse de 14% depuis 1991, selon l'agence de police nationale. Qui va gagner ce bras de fer? Les élections américaines nous le diront peut-être....</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-81752978720025738992012-09-29T13:06:00.000-07:002013-04-07T05:55:45.450-07:00Aniki mon frère<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEriz1R5Wyfva7n3jjtcy_M8d7rp_vucP3wSOMpa48LOwEvFsj7OWfNaPdISVzGSS9X4TZkfGSmBKwDzlz3fRrPb2DrgVdsQfqOEks2JBYudbxHajBbJwFRbDMXjzwnudQAARcvg1kMkQ/s1600/Aniki+mon+fr%C3%A8re.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="388" kea="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEriz1R5Wyfva7n3jjtcy_M8d7rp_vucP3wSOMpa48LOwEvFsj7OWfNaPdISVzGSS9X4TZkfGSmBKwDzlz3fRrPb2DrgVdsQfqOEks2JBYudbxHajBbJwFRbDMXjzwnudQAARcvg1kMkQ/s400/Aniki+mon+fr%C3%A8re.jpg" width="400" /></a></div>
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<i>Aniki mon frère</i> (Brother) est un film de Yakuza de Takeshi Kitano avec Beat Takeshi lui même et Omar Epps dans les rôles principaux.</div>
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L'histoire raconte comment alors qu'il fuit Tokyo, Yamamoto, un yakuza se réfugie à Los Angeles. Il y retrouve son demi-frère Ken et prend la tête d'un gang. En imposant le code d'honneur des Yakuzas, il supprime les bandes rivales et étend son territoire. Mais en refusant de traiter avec la Mafia, il déclenche un affrontement meurtrier.</div>
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Ce film aux scènes très violentes montre la crudité du monde des Yakuzas. Le duo des deux acteurs est irrésistible et fonctionne à merveille. L'idée géniale du film est de montrer le code des Yakuzas transposé à l'univers des gangs américains : un vrai petit bijou du film Yakuza. Voici la bande annonce de ce film qui fait s'affronter les gangsters d'Asie et d'Occident :</div>
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<iframe frameborder="0" height="360" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x8vq8c" width="480"></iframe></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-36834483313735662822012-08-02T22:58:00.003-07:002013-04-07T05:56:18.461-07:00Le who's who du monde du crime japonais<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-x3vmDj2xH9GKH9uhNcBVD6CtEgsYMYFON5hur3txTFERURL05qO3tibT3ZN1MWSXq2BOu91jns8Uz0ni4h2i0rcQaEBe1ySzwpygmioRLXT781o_yFH51_h0GvYnR8phdJLkN7OfKuE/s1600/yakuza.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="347" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-x3vmDj2xH9GKH9uhNcBVD6CtEgsYMYFON5hur3txTFERURL05qO3tibT3ZN1MWSXq2BOu91jns8Uz0ni4h2i0rcQaEBe1ySzwpygmioRLXT781o_yFH51_h0GvYnR8phdJLkN7OfKuE/s400/yakuza.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="font-family: arial; font-size: small; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; font-size: small; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Voici quelques figures historiques incontournables du monde des Yakuzas. Ces personnalités sont les grands acteurs de l'histoire des yakuzas au Japon.</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Chobei Banzuiin : célèbre bandit qui vécut au XVIIème siècle. Il avait la réputation de protéger les petites gens</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Chobei est considéré par les yakuzas comme l'un de leurs premiers ancêtres.</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Shimizu no Jirocho : joueur du XIXème siècle, c'est le gangster le plus célèbre de l'histoire du Japon. Son image de Robin des bois est conservée dans des dizaines de chansons, récits et pièces.</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Mitsuru Toyama (1881-1945) : le vétéran du mouvement ultranationaliste japonais. Il contribua à fonder les sociétés de l'Océan noir et du Dragon noir et à plonger le Japon dans la seconde guerre mondiale.</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Tokutaro Kimura (1886-1982) : organisa en 1952, alors qu'il était ministre de la justice, les yakuzas en une vaste fédération anticommuniste à l'échelon national, appelée "Régiment patriotique du sabre au clair".</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Nobusuke Kishi (1896-1987) : Premier ministre japonais de 1957 à 1960. Désigné comme criminel de guerre de classe A, il ne fut jamais jugé. Proche de Komada, Kishi ramena au pouvoir de nombreux hommes de droite de l'avant-guerre. Son administration comptait sur la pègre pour s'opposer aux manifestations gauchistes.</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Ryoichi Sasakawa (1899-1995) : l'un des hommes les plus riches et les plus influents du Japon, contrôlant le monopole extrêmement lucratif des hors-bord. Comme Kodama, ultranationaliste, criminel de guerre, mutimillionnaire et extrêmement lié aux yakuzas.</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Yoshio Kodama (1911-1984) : une des hommes les plus puissants du Japon jusqu'à sa mort en 1984. C'était un personnage extraordianaire : ultranationaliste, multimillionnaire, agent de la CIA, criminel de guerre, parrain, yakuza, cerveau du PDL et grand responsable de la réssurection des yakuzas après la guerre.</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Kazuo Taoka (1913-1981) : chef incontesté du Yamaguchi-gumi jusqu'à sa mort en 1981. Connu au Japon comme le "parrain des parrains".</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Kakuji Inagawa (1914-2007) : puissant parrain de l'Inagawa-kai et doyen de la pègre japonaise.</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Kenji Osano (1915-1986) : l'un des hommes les plus riches du Japon, il jouissait de vastes à Hawaii. Confondu pour faux serment dans l'affaire de corruption Lockheed et très engagé dans le "monde obscur" de la politique japonaise. C'est lui que l'on voit en photo.</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Yasuhiro Nakasone : Né en 1918, il est élu Premier ministre du Japon en 1982, puis en 1984. Ancien protégé de Kodama, Nakasone a longtemps poussé au réarmement du Japon et à la révision de la Constitution pacifiste.</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Hisayuki Machii (1923-2002) : le parrain coréen au japon. Immensément riche, il était connu comme le "Tigre de Ginza" car son gang contrôlait les boîtes de nuit de Tokyo. Proche allié de Komada et de Taoka, Machii noua après la guerre des liens avec les services de renseignements coréens et américains.</span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: arial; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: small;">Kaoru Ogawa (1923-2011) : le racketteur le plus influent du Japon, selon les rapports de la police. L'un des plus importants Sokaiya de la nation, il essaya d'exporter à Hawaii les techniques sokaiya.</span></div>
<br style="font-family: arial; font-size: small;" />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-54295114000153964612012-05-26T01:49:00.002-07:002013-04-07T05:56:49.635-07:00La mafia japonaise en Australie<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvlX7rhxtCxqac8BOHPbyaAtFjOo8Uja-joQ1uPb4FyxkQQsRqYPNwZ8Pkap7KwAMOo7R3vwd19K_17PzL1F115JcsSvGhZgeM_F0TUqa3UL5Xpqo9DENMsNfn4jFI6yFzN4yxvcPz1HI/s1600/yakuza.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvlX7rhxtCxqac8BOHPbyaAtFjOo8Uja-joQ1uPb4FyxkQQsRqYPNwZ8Pkap7KwAMOo7R3vwd19K_17PzL1F115JcsSvGhZgeM_F0TUqa3UL5Xpqo9DENMsNfn4jFI6yFzN4yxvcPz1HI/s400/yakuza.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
L’Australie est une destination de choix pour les japonais et les yakuzas. Il n’y a pas de changement d’heure entre le japon et l’Australie et on y trouve la saison opposée malgré huit heures de vol.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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L’intérêt des yakuzas pour l’Australie date du début des années 80 où les clans yakuzas ont investis massivement dans l’immobilier, en particulier sur la Gold Coast. Le numéro 2 à l’époque du Yamaguchi-gumi, Masaru Takumi, surnommé « l’homme qui ne dort jamais », fit des efforts considérables pour s’implanter en Australie. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les Yakuzas utilisent également les casinos australiens pour blanchir leur argent et entretenaient des relations étroites avec les élus australiens, si bien que dans les années 90 le problème pris une telle ampleur qu’il fut mis au devant de la scène politique et médiatique. Certains hommes politiques australiens extrémistes en profitèrent pour faire du racisme anti-japonais.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les yakuzas se lancèrent également dans le trafic de drogue et en 1992 et 1994, des passeurs japonais furent pris avec de l’héroïne venant du Sud-est asiatique. Les passeurs étaient liés au Yamaguchi-gumi.<br />
</div>
<div style="text-align: justify;">
En 1994 la police australienne lança une vaste enquête sur les activités des yakuzas, notamment le racket sur les entreprises nipponnes implantées en Australie, l’investissement immobilier et la prostitution d’Australiennes vers le Japon. L’enquête ne fut pas concluante… </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De la fin des années 90 à aujourd’hui, les Yakuzas continuent à s’implanter via des sociétés écrans de plus en plus en Australie, avec la complicité de certaines autorités locales et on voit mal ce qui pourrait les empêcher de continuer à prospérer.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-61425649428267055252012-03-14T08:58:00.000-07:002013-04-07T05:57:28.705-07:00Les syndicats du crime japonais et Fukushima<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcnca8F-W1mII06L3-tePVlmoc4fuO-5PT8-6L0ckvnbHXenwsSmap5wMNkhWKTzyQPybNQ7RptKBI4Z42PS4OGHGETxfkjjxPcYYVfqIgqaMlfNNW1cx5K24_fTkBbqEKL2Li5jyVPUQ/s1600/fukushima.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img aea="true" border="0" height="202px" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcnca8F-W1mII06L3-tePVlmoc4fuO-5PT8-6L0ckvnbHXenwsSmap5wMNkhWKTzyQPybNQ7RptKBI4Z42PS4OGHGETxfkjjxPcYYVfqIgqaMlfNNW1cx5K24_fTkBbqEKL2Li5jyVPUQ/s320/fukushima.jpg" width="320px" /></a></div>
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L'accident de la centrale de Fukushima qui a frappé le Japon le 11 mars 2011 a profité à certains et notamment aux yakuza. La mafia japonaise a en effet procurée de la main d’œuvre à bas prix recrutée parmi les SDF et les marginaux pour travailler sur la centrale. Au passage, les mafieux prenaient leur commission.</div>
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En effet, les yakuzas trempaient dans le maquillage de contrats d’intérim en contrats de sous-traitance : « Entre collègues, on parlait souvent des interventions des yakuzas dans l’embauche des ouvriers » raconte un ancien ouvrier de la centrale accidentée qui habite dans la préfecture de Fukushima. « C’est sûr, les histoires de ce genre se sont multipliées après le désastre du 11 mars : on disait que tel syndicat était impliqué ici, et tel autre là. »</div>
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Cet ouvrier raconte qu’il touchait chaque jour 11 000 Yens de salaire plus 5 000 Yens en primes de risque. Certains de ses collègues dans la région du Kansai (au centre de l’île de Honshū) touchaient jusqu’à 30 000 voire 40 000 Yens (3 à 4 000 €) par jour.</div>
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La participation des syndicats du crime à l’embauche des ouvriers n’est pas une nouveauté. « Beaucoup des ouvriers de la centrale de Fukushima étaient liés aux gangsters des années 1960 et 1970 » raconte un ancien employé de TEPCO, qui a travaillé dans la centrale de Fukushima à une époque.</div>
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Les syndicats du crime envoyaient les ouvriers. Certain d’entre eux étaient eux-mêmes des gangsters, selon cet ancien employé. TEPCO et ses principaux sous-traitants publiaient des mises en garde pour la forme, mais ils faisaient mine de ne pas voir ce trafic parce qu’ils avaient toujours grand besoin de cette main d’œuvre.</div>
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Un homme de 63 ans qui habite à Takahama dans la préfecture de Fukui, raconte qu’un chef de chantier lui a dit, il y a trois ans de cela, « Ce n’est plus la peine de venir à partir de demain. »</div>
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Il venait de perdre son job à la centrale nucléaire de Mihama parce qu’un contrôle médical venait de montrer que son taux sanguin de globules blancs augmentait. Cela faisait quinze ans qu’il travaillait dans les centrales. Comme les autres, il était passé d’une centrale à l’autre au gré des grandes inspections des centrales, qui génèrent toujours d’alléchantes opportunités d’emploi dans le nettoyage et la réparation.</div>
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Outre ses intérims à la centrale de Mihama, l’homme était également passé par les centrales de Ōi et de Fukushima n°1 grâce aux bons offices de ses relations.</div>
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Il y avait effectué des soudures sur des tuyautages et des resserrages de boulons à l’intérieur des bâtiments des réacteurs, où l’humidité est importante et où la température dépasse les 40°. Parce qu’il transpirait tout le temps, il enlevait parfois son masque et ses équipements de protection.</div>
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Un jour, alors qu’il travaillait sur l’enceinte de confinement d’un réacteur (un endroit où les taux de radiations sont élevés), un outil a déchiré et crevé son gant en caoutchouc. Pris de panique, il a couru hors de l’enceinte et a passé une demi-heure à se laver les mains et les ongles.</div>
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Une autre fois, il s’est mis à saigner d’une égratignure à la tête. On lui a payé un traitement médical, mais aucun compte-rendu d’accident industriel n’a jamais été établi. Il saigne de plus en plus souvent du nez quand il se mouche.</div>
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L’homme dit avoir touché de 10 000 à 20 000 Yens d’émoluments journaliers. La plus grosse somme qu’il ait gagnée en une année n’a été que 3 millions de Yens (30 000 €). Il n’a touché aucune prime de licenciement quand il a perdu son job, pas plus qu’il n’a eu droit au chômage. Il a cherché un autre boulot mais n’en a pas trouvé.</div>
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Les syndicats du crime et les trafics illégaux s’agglutinent aux centrales nucléaires où les ouvriers triment dans des conditions dures. Mais le problème ne se limite pas à cela.</div>
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« Le bidonnage des contrats d’intérim en contrats de sous-traitance gangrène les centrales nucléaires du Japon tout entier parce que les sociétés de production électrique, pour économiser de l’argent sur la main d’œuvre, ferment les yeux sur tous ces trafics » explique Masahiko Yamamoto, un ancien ouvrier de 54 ans de la centrale de Tsuruga dans la préfecture de Fukui qui milite aujourd’hui contre l’énergie nucléaire.</div>
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« Nous avons appelé nos employeurs à se conformer à la loi et à couper leurs liens avec les syndicats du crime », rétorque un représentant de la Kansai Electric Power Company, qui gère la centrale de Ōi. « Nous regrettons fortement qu’un cas de non-conformité ait été découvert. Nous renouvelons notre appel à respecter les règles. »</div>
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L’ancien ouvrier de 63 ans de Takahama était resté disert pendant l’interview qu’il a donnée aux journalistes du Asahi Shimbun. Mais il a brusquement haussé le ton quand ils lui ont demandé ce qu’il pensait de sa longue carrière d’ouvrier du nucléaire : « Nous, les ouvriers de base, nous avons été les vrais fournisseurs d’énergie du Japon. Mais je pense différemment aujourd’hui. On ne devrait pas travailler dans les centrales nucléaires. On vous y exploite puis on vous jette ». Il jure, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendra plus. Mais sa vie professionnelle est finie.</div>
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Autre technique utilisée par les Yakuza : contracter, sous de faux noms, des prêts gratuits accordés aux victimes du séisme. Les sommes sont utilisées pour la réouverture de sex-shops, de clubs... Selon un rapport de la police nippone, quelque 35 millions de yens (330 047 euros) ont été illégalement perçus par les Yakuza. Seulement un quart des dossiers suspects ont été examinés à ce jour. </div>
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Les retombées de césium et d’iode radioactifs ne sont pas les seules que le Japon va devoir nettoyer après l’accident de Fukushima. Et le fait que de tels articles paraissent dans le très sérieux Asahi Shimbun montre que les Japonais n’ont plus l’intention de détourner le regard des pratiques douteuses. Les Yakuza trouveront bien un autre moyen de s’enrichir eux.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-35994188667188714972012-01-23T05:42:00.000-08:002013-04-07T05:58:17.887-07:00La mafia nippone à Taiwan<div style="text-align: justify;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQbxv79sPyR27n86UB0bPBT4Mvkstd0KUbgEYHI4hOEgmBSQgoBZyeAimgDNSfjzGCWUz9r9bL3rT_9Hwysfjhnl-V9tKjaET9O0vVEQXuzg77TD93FvPJ5yPyF5otpKM7tGvvw8tV4iA/s1600/yakuza.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266px" nfa="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQbxv79sPyR27n86UB0bPBT4Mvkstd0KUbgEYHI4hOEgmBSQgoBZyeAimgDNSfjzGCWUz9r9bL3rT_9Hwysfjhnl-V9tKjaET9O0vVEQXuzg77TD93FvPJ5yPyF5otpKM7tGvvw8tV4iA/s400/yakuza.jpg" width="400px" /></a></div>
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Taïwan qui a été une colonie japonaise pendant 40 ans est située à 1100 km du Japon et exerce une grande attraction sur les Yakuzas. Elle fut la première destination du « tourisme sexuel » organisé par les japonais. Taïwan est par ailleurs une des plaques tournantes préférées des yakuzas pour le trafic de drogue, d’armes et d’émigrants clandestins. Les Yakuzas ont également beaucoup investis dans l’immobilier.</div>
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Les Yakuzas se sont lancés à Taïwan dans la production massive de méthamphétamine dans les années 80. Les Yakuzas pour le trafic de drogue et la contrebande se sont alliés à des triades locales et notamment à la plus puissante de l’île, le gang du bambou uni dont les effectifs sont estimés à 10.000 hommes. Au deuxième rang des triades de l’île vient le gang des Quatre Mers.</div>
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A eux deux ces triades contrôlent l’essentiel de la prostitution, du jeu et des rackets de l’île. Ces triades sont souvent en lien avec les services secrets taïwanais et bénéficient de protections au plus haut niveau.</div>
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Les Yakuzas conclurent donc des alliances avec ces triades, les membre du bambou uni sont ainsi liés par un pacte aux yakuzas du Yamaguchi-gumi. Ensembles, triades taïwanaises et yakuzas japonais firent front commun pour attaquer l’immense marché de la chine continentale avec les succès que l’on connaît, à Shanghai notamment. </div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-60808258445681585332011-12-06T02:28:00.000-08:002013-04-07T05:58:39.181-07:00Mafia japonaise et mafia russe<div style="text-align: justify;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH5fMqdoRBxt8JxAU8DOyYUJXeefOP_podVuMG7iR3Yectk3u04BXyx0AMCKyc5HIxMMkVdg8QRIrAHofgC-MUYcI7v7BKV7vvIkP42Rw1sQbkGptIGE53osBFkN2ZDe3vrSQ_syiBEMU/s1600/mafia+russe.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" dda="true" height="320px" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH5fMqdoRBxt8JxAU8DOyYUJXeefOP_podVuMG7iR3Yectk3u04BXyx0AMCKyc5HIxMMkVdg8QRIrAHofgC-MUYcI7v7BKV7vvIkP42Rw1sQbkGptIGE53osBFkN2ZDe3vrSQ_syiBEMU/s320/mafia+russe.jpg" width="320px" /></a></div>
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Aucun événement n’a autant modifié la face du crime international que l’émergence de la mafia russe. Des ruines de l’empire soviétique a jailli une classe de criminels puissants, comptant plusieurs milliers de gangs. Ces derniers se sont étendus dans le monde entier en un temps record. De nombreux gangs ethniques ont suivi les russes (Georgiens, Tchétchènes, Ukrainiens…) et ces gangs sont souvent pilotés par d’anciens membres du KGB ou de la Police.</div>
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La Russie et le Japon sont des voisins distants, essentiellement à cause du problème des îles Kouriles. Toutefois le commerce entre les deux pays se développe et la criminalité aussi. Ainsi des voitures volées et des biens de consommation entrent en Russie, tandis que des armes, des femmes et des produits de la mer volés vont vers le Japon.</div>
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La plupart des trafics se font au large de Vladivostock. Des dizaine de milliers de voitures japonaises ont ainsi été revendues là-bas. De leur côté, des milliers de femmes russes se sont retrouvées sur le marché du sexe au Japon ces vingt dernières années. Et cela avec la complicité de la police japonaise le plus souvent.</div>
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Travailler avec les Russes peut cependant être dangereux, comme l’a appris à ses dépens un parrain du Sumiyoshi-kai en 1994. Patron d’une entreprise de commerce des produits de la mer, il fut assassiné lors d’un voyage d’affaires à Sakhaline, grande île russe située au nord du Japon. Mais cela n’a pas stoppé les relations fructueuses entre yakuzas et mafieux russes. On note toutefois une tension ces dernières années en raisons de conflits d’intérêts…iront nous vers une guerre mafieuse ?</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-49515203325263289002011-11-12T04:34:00.000-08:002013-04-07T05:59:02.358-07:00Les Yakuzas en France<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK5nBhp3NuzYCiEYw9hYSkvoGV3a3MipePfmJt3ELtwcUEBIbagT2d6YLFhtVCV3Y4HRHTxjcLyX7Z9sWxgbSFuXSFOuu-fgLQicU7vaGJTexbHd_gA6lNdUNJdgMSgu3L4PxIRT5ZRfA/s1600/Kiyoshi+Takayama++Yamaguchi-gumi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266px" nda="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK5nBhp3NuzYCiEYw9hYSkvoGV3a3MipePfmJt3ELtwcUEBIbagT2d6YLFhtVCV3Y4HRHTxjcLyX7Z9sWxgbSFuXSFOuu-fgLQicU7vaGJTexbHd_gA6lNdUNJdgMSgu3L4PxIRT5ZRfA/s400/Kiyoshi+Takayama++Yamaguchi-gumi.jpg" width="400px" /></a></div>
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Les Yakuzas, comme tous les japonais, adorent la France, sa gastronomie, sa mode. Un commissaire de police japonais en visite en France dans les années 70 fut sidéré de constater la présence de dirigeants du Yamaguchi-gumi, dont on peut voir des membres en photo. En 1988, une émission de la télévision française invita les parrains de deux gangs du Yamaguchi-gumi sur son plateau, devant 3,5 millions de téléspectateurs. Masaru Fujii du Fujii-gumi expliqua lors de cette émission leur rôle : « Nous essayons d’enseigner l’esprit japonais à notre peuple. Nous brisons les grèves et nous organisons des manifestations pour contrer les gauchistes ».</div>
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De nombreux parrains yakuza passent depuis des décennies leurs vacances en France, parfois en famille. C’est dans ce cadre que certains eurent l’idée de développer le trafic d’oeuvres d’arts, notamment de tableaux. Au milieu des années 80, le marché des œuvres d’arts volées s’était considérablement développé au Japon. Non seulement les gens étaient riches et aimaient les artistes, mais, selon la loi nippone, il était presque impossible de remettre la main sur les objets volés.</div>
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Mais l’art n’est pas la seule chose qui intéresse les yakuzas en France. En avril 1992 à Paris, les autorités mirent fin aux activités d’une filière sophistiquée de blanchiment d’argent. En six ans, 75 millions de dollars en liquide avaient été clandestinement importés en France pour acheter des produits de luxe. Chaque jour, les gangsters envoyaient des étudiants japonais, voire chinois ou vietnamiens, faire les boutiques dans les beaux quartiers pour y acheter des sacs à main ou des vêtements de chez Hermès, Vuitton, Chanel et Lancel. Ces clients détenaient des liasses de billets de cinq cents francs que les Yakuzas avaient retirés dans des banques au Luxembourg ou en Suisse. Par l’intermédiaire d’une société écran, le gang exportait alors ces biens au Japon où il les revendait à faible perte, ce qui leur permettait de disposer d’une grande quantité d’argent « propre ». La police française saisit lors de l’arrestation de quatre japonais, pour 2,3 millions de dollars d’objets de luxe. </div>
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Aujourd’hui les yakuzas sont surtout présents en France par le biais de sociétés écrans. Il n’y a pas de gangs connus, la France reste relativement préservée de l’influence des Yakuzas.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-42045984822550558952011-11-12T04:24:00.000-08:002013-04-07T05:59:35.802-07:00Femmes de Yakuza<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlNCqg30zwk4BFo6oa6unAxj09xfFwG4Zg0am2SlHQJ_naLsdomsT73ZVYCu1VsuVPbvQSjJU5VrNShG_nH41qKZx9EDlJU2WLnVElA0XDuFsrMZz5C8IzFqmuc6rNGmestO_t85koCrQ/s1600/femmes+de+yakuzas.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320px" nda="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlNCqg30zwk4BFo6oa6unAxj09xfFwG4Zg0am2SlHQJ_naLsdomsT73ZVYCu1VsuVPbvQSjJU5VrNShG_nH41qKZx9EDlJU2WLnVElA0XDuFsrMZz5C8IzFqmuc6rNGmestO_t85koCrQ/s320/femmes+de+yakuzas.jpg" width="320px" /></a></div>
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Femmes de Yakuza (Gokudo No Onnatachi) est un excellent film d’Hideo Gosha de 1986. De très bons acteurs jouent dans ce petit chef d’œuvre du genre dont Shiwa Iwashita, Rino Katase, Masanori Sera. </div>
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L’histoire raconte l’histoire de Madame Tamaki Awazu qui est femme de yakuza. Ça n’est pas son métier, c’est sa position. Et parce que son mari de yakuza est en prison, c’est elle qui a pris en charge la tête du clan. Elle a 500 hommes à diriger, 500 yakuzas et elle les mène à la baguette en attendant que son mari revienne pour reprendre sa fonction. Il doit sortir dans trois mois mais en attendant ça va barder dans le milieu.</div>
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Le film d’Hideo Gosha commence par une fête trimestrielle où toutes les femmes de yakuzas en prison se retrouvent pour s’amuser. Elles vont chanter au karaoké, danser, boire des verres, oublier leur situation et la pression de femmes « célibataires ». Tamaki reçoit la visite de la femme du parrain Domoto. Elle se jurent chacune l’une l’autre loyauté et soutien. Mais le parrain meurt soudainement et le clan va exploser.</div>
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Tamaki a une sœur, célibataire, qui vit chez leur père qui n’a aucun rapport avec les yakuzas. Cette sœur, Makoto, va se retrouver au centre du récit de Femmes de yakuzas, bien malgré elle. Tamaki veut la fiancer avec le fils d’un patron d’une grosse entreprise d’immobilier. Elle accepte d’abord, contrainte et forcée. Un autre homme fait irruption dans sa vie, l’apprenti yakuza Banji qui est amoureux d’elle et qui s’installe chez le père. Mais la rencontre avec Sugita va changer sa vie</div>
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Sugita est un yakuza. Elle l’ignore d’abord mais elle comprend en voyant ses tatouages lors d’une scène où, après l’avoir draguée, il la viole. Mais Makoto va tomber amoureuse de lui et l’épouser au grand dam de Tamaki. Car Sugita est l’homme de main de Koizo, le chef du clan qui a fait sécession et qui veut assassiner le nouveau parrain.</div>
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Makoto pensait pouvoir échapper au monde des yakuzas, mais c’est peine perdue. Sa sœur Tamaki, qui voulait l’épargner, ne pense désormais plus qu’à prendre la tête du clan. Aucune réconciliation entre les clans ne semble possible et c’est Makoto qui va faire les frais de cette gangrène qui va pourrir Tamaki et en faire un monstre. Avoir le pouvoir, être la chef des yakuzas d’Osaka est son unique ambition et tout obstacle devra être éliminé.</div>
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Ce très bon film de Yakuza est à découvrir d’urgence si vous ne le connaissez pas. Voici la bande-annonce : </div>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/wllK31OcFbs" width="420"></iframe></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-51585346433119910712011-08-27T01:55:00.000-07:002013-04-07T06:01:30.959-07:00La thaïlande, paradis des syndicats du crime nippons<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXnsKUEVDPL92koVijjq3U7vbUFm1pv2Yiv8Fb85t1LEzwMzV3pjx95sEZH96cz9r1X5ruA5oP7TnVSg1a4oWAFCvT8LNGP6CjyCZGNtHkoYsHzmMcrShyphenhyphenPEcLYK0z820y0VqJpngsTfo/s1600/yakuza+en+tha%25C3%25AFlande.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; cssfloat: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" qaa="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXnsKUEVDPL92koVijjq3U7vbUFm1pv2Yiv8Fb85t1LEzwMzV3pjx95sEZH96cz9r1X5ruA5oP7TnVSg1a4oWAFCvT8LNGP6CjyCZGNtHkoYsHzmMcrShyphenhyphenPEcLYK0z820y0VqJpngsTfo/s400/yakuza+en+tha%25C3%25AFlande.jpg" width="400" /></a></div>
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Les Yakuzas ont très tôt été attirés par l'industrie du sexe en Thaïlande. Depuis les années 50 la Thaïlande est un vrai far west, avec des guérilleros aux frontières de la Birmanie et du Cambodge, les barons de l'opium qui tiennent le nord du pays et une corruption omniprésente. L'endroit est donc un vrai eldorado pour des yakuza ambitieux et entreprenants. Avec ses lucratifs trafics d'armes et de drogue, et sa pratique industrielle de la prostitution, ce pays semble pouvoir répondre à toutes les demandes criminelles. En 1998, une étude réalisée par les économistes de la respectable université de Chulalongkorn a estimé que six types d'activités criminelles, toutes liés au crime organisé, dégageaient un chiffre d'affaires compris entre 8 et 13 milliards de dollars annuels, soit l'équivalent de 8% à 13% du produit national brut. Ces activités criminelles sont par ordre décroissant : le jeu, la prostitution, le trafic de drogue, le trafic d'armes, de pétrole et d'êtres humains. Si l'on tient compte d'autres rackets (abattage illégal des forêts, trafic d’animaux protégés et autres contrebandes, selon les expert on atteint 20% du PNB).</div>
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Au début des années 80, les Yakuzas étaient déjà bien implantés à Bangkok. Opérant à partir d'hôtels de luxe, les gangsters investirent les boîtes de nuit, les bijouteries et les entreprises d'import-export pour en faire des sociétés écrans afin de dissimuler leurs trafics d'armes et de drogue. Certains s'intéressèrent à l'industrie de l'héroïne du Triangle d'or, no man's land des barons de l'opium et des seigneurs de la guerre situé à la frontière de la Birmanie, du Laos et de la Thaïlande. Mais l'industrie en plein essor de la méthamphétamine, également implantée à la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande, intéressait beaucoup les Yakuzas. Ce pays abritait cependant d'autres sources de profit. Par exemple, un chef de gang Saitama qui s'occupait du bâtiment e lança dans l'exportation de tracteurs en Chine, via la Thaïlande. Sa marchandise lui était payée en armes, en lingots d'or, en bijoux et en montres. D'autres ont importé à Bangkok le savoir-faire des sokaiya, prenant pour cible les entreprises japonaises. Il existe également un gros marché de voitures volées : les escrocs japonais amènent les véhicules de luxe en Thaïlande, où ils les vendent ou les transforment en pièces détachées dans les ateliers de désossage. Ils revendent ensuite ces pièces détachées dans leur pays. En 1994-1995, la police suivait les traces de 130 voitures, volées par un gang de Tokyo, dont la valeur atteignait 5 millions de dollars. Selon d'autres sources, les yakuzas écoulent des bien d'équipements volés à l'industrie du bâtiment, dont des bulldozers.</div>
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Autre activité illicite fructueuse : le trafic d'espèces protégées et d’animaux exotiques. Ainsi un bateau transporta 110 lémuriens protégés que les yakuzas espéraient vendre 2000 dollars pièce. Un trafiquant dissimula un chargement d'armes de poing dans 7 boîtes contenant 70 serpents venimeux, parmi lesquels 15 cobras et 15 vipères à chaîne. La cargaison parvint à franchir les douanes japonaises, mais la police répandit bientôt la panique dans la ville de Hakone lorsqu'elle révéla que les gangsters avaient jeté les serpents dans la rivière qui la traverse.</div>
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En 1990, au moment phare de la bulle économique, on pense que plus de 200 yakuzas et leurs associés sévissaient en Thaïlande. Chacun des grands syndicats était représenté, et ils travaillaient dans tous les domaines criminels : prostitution, drogue, racket, kidnapping. Les gangs s'étaient étendus non seulement à Bangkok, mais aussi à Chiang Maï et dans d'autres villes. En 1993, ils étaient devenus si puissants que la police japonaise organisa un séminaire pour ses compatriotes présents en Thaïlande afin de leur apprendre comment se comporter face aux yakuzas. Plus de 140 compagnies envoyèrent des représentants.</div>
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Prendre des mesures contre la mafia japonaise est loin d'être une priorité pour les forces de police thaïlandaises qui ont déjà assez de mal à maintenir l'ordre dans leurs propres rangs. La corruption atteint des niveaux très élevés parmi ces fonctionnaires, payés seulement 200 dollars par mois. Beaucoup arrondissent leur salaire grâce à des pots-de-vin et profitent des avantages en nature offerts par les bordels. Malheureusement, leur implication dans le monde du crime est souvent beaucoup plus sérieuse. Des policiers de haut rang participent à l'industrie du jeu, et au trafic de drogue et d'êtres humains. En 1989, plus d'une douzaine d'entre eux furent impliqués dans un vol de 20 millions de dollars de bijoux appartenant à la famille royale saoudienne, et l'on ne compte pas ceux qui les couvrirent. Au début des années 1990, sept policiers thaïlandais furent accusés des meurtres de sept ressortissants d'autres pays d’Asie, dont un cadre japonais. D'après un expert, si la présence des yakuzas ne s'est pas plus développée en Thaïlande, c'est parce qu'ils sont confrontés à une mafia plus puissante : la police de Bangkok. </div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-71448144382317402192010-09-23T11:05:00.000-07:002013-04-07T06:05:52.796-07:00Les gangsters japonais et la Chine<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidYPU2LbUTLl0TtUugvPYgf2-t30V7kRUztybQNYk2IFhbTKb8nLhXiexKPC-H8ooOarKGb-ufGddCS5mVIgVE_xxwa7mpMgvBGUiontrkx5hggWFekkdf3UZqvGJpErSJeYDdcvnB8bE/s1600/gangsters.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="168" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidYPU2LbUTLl0TtUugvPYgf2-t30V7kRUztybQNYk2IFhbTKb8nLhXiexKPC-H8ooOarKGb-ufGddCS5mVIgVE_xxwa7mpMgvBGUiontrkx5hggWFekkdf3UZqvGJpErSJeYDdcvnB8bE/s400/gangsters.jpg" width="400" /></a></div>
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L’ouverture des frontières de la Chine dans les années 90 fut un aubaine pour les Yakuza : pots-de-vin, chantage, contrefaçon, prostitution et jeu refirent de nouveau partie du paysage chinois.</div>
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Quand la République populaire repris Macao et Hong Kong, on pensa que les triades (la mafia chinoises) ne fuiraient vers l'ouest. Mais les triades comprirent vite que la Chine offrait de nombreuses possibilités et elles s'empressèrent de mettre en place leur rackets habituels dans le sud du pays. Les gangs de Hong Kong partirent à la conquête de la province voisine de Guangdong, tandis que les syndicats taïwanais mettaient la province de Fujian en coupe réglée.</div>
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Cette ouverture du territoire Chinois pour le monde du crime eut un impact considérable pour les Yakuza. Au début des années 90, le Japon était au premier rang des partenaires commerciaux , des investisseurs et des pourvoyeurs de l'aide internationale dont bénéficiait la Chine. En retour des flots de drogue, d'armes et d'immigrants clandestins convergeaient vers le Japon.</div>
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En 1991, la police commença a saisir d'importantes cargaisons de pistolets Tokarev (en photo), fabriqués en chine. A lui seul, un gang affilié au Matsuba-kai fit entrer 2300 de ces armes en 3 ans dans le pays.</div>
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D'importantes quantités de drogues, notamment d'héroïne, commencèrent a arriver de la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine. Les barons chinois de la drogue fournirent également au japon d'importantes quantité de méthamphétamine. Enfin les « Têtes de serpents », des recruteurs mafieux agissant principalement sur la côte sud de la Chine, mirent au point des filières d'immigration clandestine.</div>
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Toutes ces activités enrichirent considérablement les Yakuza qui allèrent alors directement investir en chine, dans des joint-ventures, des karaoké et des hôtels. Les investissements Yakuza les plus importants sont sur Shanghai, Zhenjiang, Nankin et Wuhan mais s'étendent chaque année un peu plus.</div>
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Les Yakuza et les triades de Taïwan et Hong Kong ont pour le moment trouvés un partenariat qui contente tout le monde, il faut dire que l'eldorado chinois est vaste. Toutefois la formidable montée en puissance des triades ces dernières années pourrait bien conduire à un moment ou un autre à une lutte d'influence avec les Yakuza.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-60197954693823544652010-07-10T06:32:00.000-07:002013-04-07T06:06:28.299-07:00Le prêt d'argent : le sarakin<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVBPVS1M9id2BMu-f_r62sKZzO_muidcy91csOW7yiqlOdAVCba75gG6z-Y5S9eYRL130II5EAuqotIS5xUzxi3aTy-oQFP82TYf5Orx4hqv75mNaVh2hzgyEgpuJ26WC1IvUIPDW9BcI/s1600/yakuza+5.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; cssfloat: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="266" rw="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVBPVS1M9id2BMu-f_r62sKZzO_muidcy91csOW7yiqlOdAVCba75gG6z-Y5S9eYRL130II5EAuqotIS5xUzxi3aTy-oQFP82TYf5Orx4hqv75mNaVh2hzgyEgpuJ26WC1IvUIPDW9BcI/s400/yakuza+5.jpg" width="400" /></a></div>
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Les Yakuzas prêtent de l’argent à ceux qui leur en font la demande, cela s’appelle le sarakin au japon. C’est d’ailleurs une source de revenus importante pour ces derniers. N’importe quel japonais peut rentrer dans un bureau du sarakin local et ressortir avec quelques milliers de dollars en liquide... et un taux d’intérêt annuel de 60%. Des milliers de personnes se suicident au japon chaque année pour ne pas avoir pu rembourser des organisme de prêt liés au Yakuza. Ceux-ci n’hésitent pas à recourir à l’humiliation publique ou à la violence la plus extrême pour récupérer l’argent en envoyant des gros bras. <br />
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Certaines victimes abandonnent leurs famille et leur emploi pour échapper à cette humiliation et vont même jusqu’à quitter le japon. Les ravages du sarakin sont terribles dans un pays ou perdre la face est pire que la mort, ainsi l’on découvre souvent dans les journaux des articles du genre : « Mitsuru Takahashio, lourdement endetté, incapable de surmonter la honte de ne pouvoir rembourser ses créanciers, plutôt que de voir ses deux enfants grandir dans la misère, les a tués, après quoi il a vainement tenté de mettre fin à ses jours ». Les yakuza viennent parfois en masse aux funérailles, se mettant juste derrière le corbillard pour faire pression sur la famille afin qu'elle rembourse les dettes du défunt.</div>
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Le gouvernement japonais a réduit le nombre de ces bureaux par la loi mais ils restent omniprésents, corruption oblige.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-36003264118113414892010-06-24T04:02:00.000-07:002013-04-07T12:09:11.727-07:00Le traffic de drogue<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3zCB0ViNuudVhfDcF14WlhxenT67pzqRtLD6WsljhyG-aA5Ckwyj6kL5-1jmN0nkrvY1_wv-WfN5T3YNZZh4LlR68VWdv4axJtAUV0bxBdHFeyGRpT7EjzaBV_liFDNb3RPKrB88g3rM/s1600/yakuza+drogue.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; cssfloat: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" ru="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3zCB0ViNuudVhfDcF14WlhxenT67pzqRtLD6WsljhyG-aA5Ckwyj6kL5-1jmN0nkrvY1_wv-WfN5T3YNZZh4LlR68VWdv4axJtAUV0bxBdHFeyGRpT7EjzaBV_liFDNb3RPKrB88g3rM/s400/yakuza+drogue.jpg" width="400" /></a></div>
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Le traffic de drogue reste la plus grande source de revenus des Yakuza, notamment la vente de méthamphétamine. Cette drogue est appellée au japon le diamant blanc (shabu). Les Yakuza en écoulent dans le monde entier mais plus particulièrement au japon et en Asie du sud-est.</div>
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Au japon l’usage de cette drogue remonte à la Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement distribuait cette drogue aux travailleurs, aux soldats et aux pilotes kamikazes. Elle fut interdite en 1948 mais la consommation explosa à partir des années 70.</div>
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Les principaux clans yakuza ont des laboratoires et ateliers de fabrication de drogue au japon mais aussi dans toute l’asie, en particulier en corée du sud. Les gangs s'affrontent régulièrement pour le contrôle des quartiers afin d'écouler le maximum de drogue, notamment dans les quartiers branchés de la capitale, comme le quartier d'Harajuku.</div>
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La grande peur que connurent les autorités japonaises en matière de traffic de drogue avec les yakuza fut dans les années 90, la tentative d’alliance entre les principaux syndicats yakuza et les cartels colombiens, sur le traffic de cocaïne. Cette alliance aurait été dévastatrice car ils auraient formés ensembles le plus puissant syndicat du crime du monde. Heureusement, pour une raison inconnue cette alliance a échouée et la « tempête blanche » ne s’est pas déchainée sur le japon et le reste du monde. </div>
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Il n’en reste pas moins que la consommation de cocaïne est importante au japon et que les yakuza en contrôlent toute la chaîne, de l’importation/fabrication à la vente.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-18761673618795359712010-05-21T13:50:00.000-07:002013-04-07T06:07:41.578-07:00Documentaire sur le Yamaguchi<div style="text-align: justify;">
Un documentaire impressionnant sur la famille yakuza <i>Yamaguchi</i>, un reportage édifiant sur les habitudes d'une famille yakuza ordinaire. Vous ne verrez plus jamais l'univers des yakuzas de la même façon après cela. Le documentaire est sous-titré en anglais.</div>
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<object height="385" width="480"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/hNbLtOsNgWE&hl=fr_FR&fs=1&"></param>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7097903064875239962.post-34690949818600582222008-10-12T04:50:00.000-07:002013-04-07T06:09:29.034-07:00Guerre des gangs à Okinawa<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRJwLqCp0eCW4fHluVUigXJLJ0gvbEanxcKtkJLKRCMFtaFGwDi2vEDXhmVaMZv0UT8eU9DKZdFUhZU7CRugYASdZqCWPjQW4K-3nCKXObnPAaAu15zE_FpYWrFaaRBZTgtk5EaqhTL4U/s1600/Guerre+des+gangs.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="270" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRJwLqCp0eCW4fHluVUigXJLJ0gvbEanxcKtkJLKRCMFtaFGwDi2vEDXhmVaMZv0UT8eU9DKZdFUhZU7CRugYASdZqCWPjQW4K-3nCKXObnPAaAu15zE_FpYWrFaaRBZTgtk5EaqhTL4U/s400/Guerre+des+gangs.jpg" width="400" /></a></div>
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Guerre des gangs à Okinawa Kinji Fukasaku (1971) raconte comment un ancien chef yakusa sort de prison après 10 ans d'incarcération et retrouve un environnement criminel totalement métamorphosé, où les guerres de gangs habituelles sont constamment interrompues par les interventions de la police. </div>
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Désirant renouer avec son ancien gang, il décide de se rendre à Okinawa où les anciennes traditions sont demeurées d'actualité. </div>
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La suite du film est un festival de scènes d’actions assez violentes mais Guerre des gangs à Okinawa reste est chef d'oeuvre de film noir à l'humour grinçant, sur des yakuzas d'un autre temps qui ne trouvent plus leur place dans une société en manque de repères. </div>
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Idéal pour découvrir l’ambiance des clans Yakuza dans les années 70 et la confrontation entre les yakuza avec un code d’honneur et ceux sans foi ni loi. </div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16429516659836453440noreply@blogger.com0